Belgium  Pandemrix  Drugs During Pregnancy   Squalene

Belgian doctors call for sack of government virologist in row over swine flu adjuvant advice

News - Highlighted News 29 October 2009

http://theflucase.com

The Belgian association of doctors has called for the government's interministerial commissioner for the flu, the virologist Marc Van Ranst, to be fired after he said on Thursday that the Pandemrix swine flu jab with the adjuvant squalene was safe for pregnant women, reports Belgian's Le Soir newspaper.

There are no clinical data on the swine flu vaccine with adjuvants on pregnant women. A trial on pregnant women has just started and involves a swine flu jab without adjuvants. Also, the trial will be finished until the end of next year long after the jabs are to be given.

German doctors have said pregnant women should not get a jab with adjuvants.

The row in Belgian comes after a group of citizens took legal action in a bid to force the government to inform people of the risks associated with the "swine flu" jab as part of free and informed consent.

A poll published Wednesday in Le Journal du Médecin shows that 75% of Belgian doctors think that the "manner in which the flu commissariat communicates with the medical body generates confusion."

More than six out of ten doctors thought that the Commissariat "was provoking pain in the heart of the population."

This is the report in Le Soir:


Grippe A/H1N1 : la campagne de vaccination vire au pugilat

RICARDO GUTIERREZ

jeudi 29 octobre 2009, 13:43

EXCLUSIF L’Association belge des syndicats médicaux réclame la démission du commissaire interministériel Influenza, le virologue Marc Van Ranst. A la veille de l’ouverture, vendredi, du procès en référés qui oppose le collectif Initiative citoyenne à l’Etat belge. Jeudi matin, Marc Van Ranst a indiqué que le vaccin contre la grippe A/H1N1 choisi par la Belgique ne présente pas de danger pour les femmes enceintes. Par Ricardo Gutiérrez

 

Pas de danger pour les femmes enceintes

Le commissaire interministériel Influenza a indiqué, jeudi, que le vaccin contre la grippe A/H1N1 choisi par la Belgique, et qui contient un adjuvant, ne présente pas de danger pour les femmes enceintes. Marc Van Ranst a rappelé que le vaccin de GSK choisi par le gouvernement belge a été agréé par l’Agence européenne des médicaments (AEM). « Tous les pays sont libres de choisir leur vaccin. En France, par exemple, ils ont préféré choisir deux vaccins. Cette décision crée une confusion au niveau du public qui pense que l’un des deux est moins efficace », estime Marc Van Ranst.

Le commissaire considère l’adjuvant nécessaire car il renforce l’efficacité du vaccin sans nuire à la santé des personnes vaccinées.

« Nous avons suffisamment de recul pour dire que le vaccin choisi en Belgique n’est pas dangereux. Il existe depuis plusieurs années aux Etats-Unis un vaccin, connu ici sous le nom d’Addigrip, contenant un adjuvant comparable à celui du Pandemrix, et qui a déjà fait ses preuves, y compris sur les femmes enceintes » a ajouté M. Van Rast.

(belga)

Le Dr Roland Lemye, président de l’Absym, en est à se demander si le coordinateur fédéral de la campagne de vaccination (KUL) n’est pas « en train de masquer ses erreurs et sa gestion chaotique (…) en en répercutant la faute sur les médecins, qui reçoivent ordres et contre-ordres, fausses explications, quand ce n’est pas carrément des mensonges ».

Le patron du principal syndicat de médecins n’hésite plus à réclamer à la ministre fédérale de la Santé, Laurette Onkelinx (PS), la démission du virologue, estimant que son comportement « fait douter de ses capacités à gérer l’événement et enlève toute confiance que le corps médical pouvait avoir en lui ».

Comme pour charger le réquisitoire, un sondage publié, mercredi, par Le Journal du Médecin avance que plus de 75 % des généralistes et des spécialistes interrogés estiment que « la manière dont le Commissariat Influenza communique avec le corps médical sème la confusion ». Plus de six médecins sur dix pensent même que le Commissariat « provoque la panique au sein de la population ».

Après le personnel des hôpitaux, où l’accueil du vaccin reste mitigé, la seconde phase de la campagne volontaire de vaccination visera, dès le samedi 7 novembre, les « groupes prioritaires » : enseignants, personnel des crèches et maisons de repos, parents d’enfants de moins de six mois, femmes enceintes, certains malades chroniques (les diabétiques, ceux qui souffrent d’affections respiratoires, de pathologies cardiaques, d’insuffisance rénale, hépatique…).

Femmes enceintes : le bon vaccin ?

« Le problème, concernant les femmes enceintes, réagit un généraliste, c’est que le gouvernement a commandé, pour 100 millions d’euros, 12,6 millions de doses d’un seul type de vaccin, le Pandemrix, produit par GSK. Le Centre belge d’information pharmacothérapeutique (CBIP) relève qu’il entraîne “nettement plus d’effets indésirables mineurs que les vaccins classiques contre la grippe”, essentiellement attribués à l’adjuvant qu’il contient, une substance qui dope la réaction immunitaire du patient vacciné. »

Problème ? Alors que la Belgique ne dispose que d’un vaccin avec adjuvant, nombre d’Etats – les Etats-Unis, la France, l’Espagne, l’Allemagne… – recommandent aux femmes enceintes de lui préférer un vaccin sans adjuvant. Le Canada vient même de commander au laboratoire CSL, en Australie, 200.000 doses de vaccin sans adjuvant, spécialement destiné aux femmes enceintes.

Alors que le Commissariat Influenza continue à recommander le Pandemrix (avec adjuvant) aux femmes enceintes, pour la première fois, ce mercredi, une autorité sanitaire belge, le CBIP, a publié un avis nettement moins enthousiaste, invitant les médecins belges à « tenir compte » de la réticence française à traiter avec un vaccin « adjuvanté » certains groupes à risque, dont les femmes enceintes… Le CBIP cite le Haut Conseil français de la santé, qui déconseille clairement (sauf situation d’urgence) le recours au vaccin avec adjuvant.

« Pourquoi les femmes enceintes belges ne pourraient-elles pas se voir offrir le même vaccin sans adjuvant qui leur correspond le mieux ?, s’interroge Philippe Vanlangendonck, l’un des avocats du collectif Initiative citoyenne. Cette différence de traitement m’interpelle sur le plan juridique et éthique. S’agit-il de renforcer le Royaume comme “paradis bioéthique”, sachant que la Belgique est le deuxième pays producteur de vaccins au monde ? »

Pour Bertrand Bellier, spécialiste des pathologies immunitaires à la Pitié-Salpêtrière, cité par la presse française, « une chose est certaine : même si l’utilité de ces nouveaux adjuvants n’était finalement pas démontrée dans cette pandémie, elle aura constitué une bonne occasion pour les industriels ».